Les anciens combattants
Cette mémoire collective et vivante, porteuse de valeurs qui fondent une nation est sans doute la pire infortune qui puisse frapper un peuple.
Peut temps donner une image de L’ancien combattant qui racontait ses campagnes, diffusant l’impression de donneur de leçon à une génération qui n’avait plus les valeurs d’engagement qu’il avait eues lui-même. C’est aussi cette image qui va redorer le frais blason de l’anciens combattant a caricature du patriote et nationaliste pour un meilleur avenir d’une futur génération de demain que cela devait diffusé tous ceux qui se vont vu reconnaître la mention « mort pour la France », quel que soit le conflit dans lequel ils ont combattu.
Aujourd'hui, la notion d’ancien combattant a-t-elle encore une signification pour nos concitoyens, sinon pour nous-mêmes, a-t-elle évolué ?
L’engagement était non seulement celui du soldat, conscrit ou de carrière, mais aussi de la nation car il s’agissait de guerres que ce soit les conflits mondiaux ou bien les guerres coloniales. La 1ère guerre mondiale ces combattants blessés, mutilés. Cela impliquait à la fois un devoir de reconnaissance et un devoir de réparation de la France envers ceux qui l’avaient servie au nombre de plusieurs millions qu’ils soient français ou étrangers. Le premier Office leur étant consacré a été créé en 1916. En 1926, l’Office du combattant intègre les anciens combattants non pensionnés, c’est-à-dire ni blessés, ni mutilés, ni invalides. En 1935, l’Office national des mutilés, combattants, victimes de la guerre et pupilles de la Nation prend en compte l’ensemble des problématiques des anciens combattants et des victimes de guerre.
Finalement toute personne ayant combattu ou ayant subi un préjudice suite à un conflit considéré juridiquement comme tel est considéré comme appartenant au monde des anciens combattants.
Il ne faut-il donc pas plutôt qualifier l’ancien combattant de vétéran, certes terme bien anglo-saxon mais que chacun connaît… notamment par les séries américaines mais qui qualifie bien celui qui a combattu ?
En second lieu, la reconnaissance par l’Etat, par la communauté nationale, leur reconnaissance entre eux par le biais des associations constituent aussi une nécessité pour que leur engagement ne soit ni méconnu, ni ignoré. La mémoire national doit dépasser les seuls droits à compensation ou à réparation. Cette mémoire à travers les générations et dans la nation, y compris par une plus grande présence de l’armée d’active dans le monde de l’éducation.